by Corry Shores
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[The following is summary and not translation. Please check my interpretation against the original Bianquis translation reproduced below.]
M. Guyau, Esquisse d’une morale sans obligation ni sanction. – Ce livre a un défaut comique ; en s’efforçant de démontrer qui les instincts moraux ont leur racine dans la vie même, Guyau n’a pas vu qu’il démontrait le contraire, à savoir que tous les instincts fondamentaux de la vie sont immoraux, y compris les soi-disants instincts moraux. En effet l’intensité suprême de la vie est nécessairement en rapport avec sa plus large expansion ; mais c’est là le contraire de tous les faits d’« altruisme », cette expansion s’exprime par une volonté de puissance effrénée. Le phénomène de la reproduction n’est pas non plus le symptôme d’un caractère d’altruisme fondamental ; il résulte de la division et de la lutte à l’intérieur d’un organisme démesurément chargé de butin qui n’a pas la force d’organiser toutes ses conquêtes.
1885-1888 (XIII, § 254).
Nietzsche, Friedrich. La Volonté de puissance, II. Transl. G. Bianquis. Paris: Gallimard, 1938.
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