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Nietzsche wants to determine what motivates our actions. We are interested not in how we act, but for what reason. We act either
1) for pleasure, on account of an overflow of force that we need to expend, or
2) for pain, on account of a blocked power flow that seeks to be released or compensated-for.
When we wonder how we should act, we suppose that there is some purpose or end for our actions. But really, the very act itself is a success or “end.”
Thus we do not act for the sake of happiness or utility. Nor do we act to prevent our suffering. Rather, when we act, a force in us exerts toward some object that might satisfy it. What we call an “end” or “purpose” is really just a means that facilitates this “involuntary explosion” of force from within us.
In addition, any one quantity of force may discharge in thousands of different ways. The force is pulled toward being expressed through hundreds of different actions, but the resulting one is decided arbitrarily [by the dice-throw]. This feeling of our inner forces being pulled in so many arbitrary directions is the source of what we call “free will.”
From the Bianquis translation:
Quels sont les mobiles de l’action ? C’est mon problème. Pour quelle fin, dans quel sens on agit, c’est secondaire. On agit soit par plaisir (sentiment de force débordante qui a besoin de se dépenser), soit par douleur (le sentiment de puissance entravé qui cherche à se libérer ou à dédommager). On se demande : « Comment doit-on agir ? », comme si l’action se proposait un but à atteindre ; mais c’est d’abord l’acte lui-même qui est un succès, une fin atteinte, en dehors des résultats de l’action. L’homme n’agit donc pas pour des raisons de bonheur ou d’utilité, ni pour se défendre contre le douleur ; mais une certain quantité de force se dépense, s’empare d’un objet sur lequel elle peut s’assouvir. Ce qu’on appelle « but » ou « fin », n’est en réalité que le moyen qui facilite cette explosion involontaire. De plus, une même quantité de ce sentiment de force peut se décharger de mille manières ; c’est en cela que réside le « libre arbitre », dans le sentiment que pour amener cette explosion nécessaire des centaines d’actes peuvent servir également, le sentiment d’un certain arbitraire dans le choix de l’action qui amènera cette détente. A. 1883 (XIII, § 367, alinéas 1-3)
Nietzsche, Friedrich. La Volonté de puissance, II. Transl. G. Bianquis. Paris: Gallimard, 1938.
Image obtained gratefully from:
http://www.math.sunysb.edu/~sorin/online-docs/blender/html/x7193.html
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