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A. Tablette ou planche dans une bibliothèque, une armoire, etc. ou simplement fixée au mur et supportant des livres ou des bibelots. Le soleil, disposé sur l'étagère de sa table à écrire, près de son front, ressemblait à une chandelle qu'on a besoin de moucher (JOUHANDEAU, M. Godeau, 1926, p. 74) :
1. Il tenait à la main la lampe pigeon qu'il avait rallumée, pour venir la poser sur l'étagère qui servait à ranger tous les bougeoirs de cuivre et les quinquets de la maison.
DANIEL-ROPS, Mort, 1934, p. 21.
2. J'avais obtenu qu'on me fît tapisser ce galetas, d'un papier chamois rosé qui y est encore; qu'on y plaçât des étagères, des vitrines.
LOTI, Rom. enf., 1890, p. 112.
Rem. Étagère peut avoir des connotations péj. (idée d'étalement indiscret).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1488 estagiere« tablette de bois, tenant au mur » (Comptes du roi René, éd. Arnaud d'Agnel, t. 2, p. 284) début XVIe s. (ds DG), à nouv. en 1800 (BOISTE). Empr. au prov.estagiera (1379 ds PANSIER t. 3). Fréq. abs. littér. : 254. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 104, b) 770; XXe s. : a) 402, b) 336.
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